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Quelle est la part de responsabilité de la personne harcelée

Quand un système dysfonctionne, on essaie d’identifier des responsables. C’est aussi valable quand un ou plusieurs cas de harcèlement moral au travail surviennent. La victime va se plaindre des faits qu’elle subit et la recherche de responsabilités va démarrer.
Systématiquement, la hiérarchie, le conseiller ne prévention aspects psychosociaux et les autres intervenants vont essayer de reporter la responsabilité sur la victime. Explications !

Le harcelé n’est pas responsable de son harcèlement !

Vous pouvez relire l’article, Tu es harcelé, tu l’as bien cherché. La personne harcelée va systématiquement être pointée du doigt :

1-. Le harceleur va l’accuser de tous les maux de la terre .. mais venant du coupable, il est logique qu’il se dédouane en agissant de la sorte.

2-. Les responsables de l’entreprise ou du service public vont « essayer de comprendre » la situation. N’ayant jamais été harcelés, ils ne comprennent rien au mécanisme du harcèlement moral au travail et vont donc raisonner comme si les personnes en présence étaient normales. Hors un harceleur n’est pas une personne normale. Ils vont donc écouter les uns et les autres et se dire que pour qu’un  conflit existe, il faut être au moins deux et donc que chaque partie a surement un part de responsabilité !

3-. Les services de prévention et protection : en Belgique, ces services sont payés par l’employeur et pour toutes une série de raisons, les psychologues vont presque toujours essayer de trouver des torts des deux côtés, du côté du harceleur mais aussi du côté de la victime de la personne harcelée. Relire aussi  : Les conseillers en prévention et le SEPP ? Une mascarade ? Pour rappel voici des extraits de conclusions de conseillères en prévention :

=> « Il semblerait que depuis …. cette dernière (la victime) interprète les nouveaux faits à la lumière de son insatisfaction« .

=> »Certains éléments laissent à penser que X (la victime) s’est inscrite dans un processus de victimisation occultant une certaine part de sa responsabilité par rapport à l’existence du conflit »

=> « Nous avons un certain nombre d’indices que la relation entre les deux personnes était symétrique tout en tenant compte de la différence de statut hiérarchique entre elles. En effet, X (la victime) a multiplié les démarches (SIPP, Contrôle du bien-être, SEPP, syndicat, …, plainte motivée).

Les ressources des parties, enfin, traitent de l’inégalité des positions entre harceleur et harcelé. Dans cette perspective on considère qu’il y a harcèlement lorsque les deux parties ont une force inégale au sein du conflit, cette inégalité des positions pouvant être due ou non à un rapport de supériorité hiérarchique.

Chacune des parties a utilisé les moyens dont elle disposait, ses ressources pour répondre aux comportements de l’autre ressenti comme des attaques »

Tous les acteurs autour de la personne harcelée vont donc lui rejeter une part, voire l’entièreté de la responsabilité de la situation de harcèlement. Logiquement, la personne harcelée étant elle saine d’esprit, elle va se poser des questions sur elle-même.

Se considérer responsable de son propre harcèlement

responsable harcelementSuite à la culpabilisation que ces individus vont lui faire ressentir, le harcelé va glisser sur un terrain désastreux : se poser des questions sur ses moindres faits et gestes qui pourraient être à l’origine du harcèlement. C’est alors la spirale négative avec toutes conséquences :

  • perte de confiance en soi,
  • panique face à certaines situations,
  • sentiment de culpabilité et honte,

Il faut sortir de cette situation en comprenant bien que l’on est victime, que si l’on a commis l’un ou l’autre erreur, l’erreur est humaine et que RIEN ne justifie le harcèlement. Pour y arriver, il est important d’être soutenu(e) et aidé(e).

L’aide peut venir de vos collègues de travail, de vos proches et aussi de professionnels comme un psychologue.

Chaque personne harcelée doit bien avoir en tête qu’elle ne peut être tenue responsable d’une situation où elle est victime. Les personnes qui vous font croire autre chose portent une lourde responsabilité.

Le harcèlement moral dans la fonction publique

Il semble que le harcèlement moral au travail soit plus fréquent dans le secteur public que dans le privé. Voyons quels facteurs font qu’il pourrait y avoir plus de harceleurs parmi les fonctionnaires.

L’emploi à vie du fonctionnaire

Un fonctionnaire fait partie d’une administration. Cette administration est sous l’autorité d’un élu politique et de son cabinet. Donc l’autorité chapeautant les administrations et les fonctionnaires change régulièrement (à chaque élection) et peut aussi être d’une orientation politique différente.

Suite à une suspicion (légitime ?) envers le responsable politique d’être tenté de se débarrasser des fonctionnaires qui ne penseraient pas comme lui, le système de la nomination ou de l’emploi à vie des fonctionnaires à été créé. L’objectif louable était de mettre le fonctionnaire à l’abri.

Si le fonctionnaire est un harceleur …

La vision qui a amené à l’emploi à vie considère donc le fonctionnaire comme une victime potentielle. Mais ce statut le protège aussi quand il ne s’agit plus d’une victime mais d’une personne qui se rendrait coupable de fait de harcèlement ou de discrimination.

Les personnes harcelées savent à quel point il est compliqué de prouver le harcèlement. Le fonctionnaire harceleur qui sera souvent affilié à une organisation syndicale, sera défendu en justice par cette organisation. Et le temps que les procédure se passent, que les recours aient lieu, cela fait des années de souffrance pour la personne harcelée.

L’impunité du fonctionnaire harceleur

Pour illustrer à quel point un fonctionnaire peut harceler dans des limites très larges et que cela reste toléré, voici un exemple.

Il s’agit d’une personne dans une fonction de direction ayant participé à un processus de harcèlement. Bien que le niveau hiérarchique soit assez élevé, il apparait que cette personne correspond au profil défini dans l’article parlant de : Se faire harceler par un lâche et un idiot

Dans l’exemple, au harcèlement s’est ajouté de la discrimination liée aux problèmes de santé de la victime. La victime a subit une incapacité de travail de 45 jours. Elle occupait une fonction où elle aurait dû être remplacée. Ce qui n’a pas été le cas alors que la personne occupant la fonction de direction le savait parfaitement.

Le fait de ne pas la remplacer a permis de mettre en place une machination visant à son éviction.

Suite à une missive envoyé par un organisme gérant les questions de discrimination, voilà la réponse officielle de cette personne :

Sur les absences du personnel et son remplacement En matière d’incapacité de travail, comme le précisent les circulaires en la matière et la réglementation en vigueur. Le remplacement d’un membre du personnel est autorisé pour ….. Pour autant que l’absence atteigne le nombre de jours fixé par les instructions ministérielles. Il y a lieu, bien sûr, de respecter les dispositions en matière de litres de capacité. Dans le cas qui nous occupe, l’intéressé a été remplacé pendant la durée de son absence par une personne titulaire d’un ….. Le principe de continuité du service public s’applique bien sûr pour ….

Cette personne donc ment ostensiblement et il est très facile de le vérifier. Il n’y a pas eu de remplacement, a fortiori pendant la durée de l’absence et donc pas de continuité du service public. Pourtant, la personne qui harcèle n’en subit aucune conséquence.

Se sentant invincible, les actes de harcèlement ne pourront que s’amplifier.

Être victime de harcèlement quand on est fonctionnaire

harcelement-fonction-publiqueLes travailleurs harcelés dans le secteur privé, s’ils en ont la possibilité, quittent leur emploi et vont chez un employeur où les problèmes de bien être au travail n’existent pas.

Par contre, un fonctionnaire a fait un choix de carrière qui l’empêche de changer d’employeur. Au mieux peut-il espérer une mutation, et encore elle lui sera accordée si son harceleur n’est pas pote pote avec ceux qui décident.

Donc quand vous êtes fans la fonction publique et que vous êtes harcelés, vous essayer de tenir autant que possible face au harcèlement et quand cela devient impossible, patatras, vous vous effondrez et c’est la maladie et le certificat médical.

Le pouvoir politique veut cacher le harcèlement

Le harcèlement moral au travail est un sujet tabou. Tout politicien ne veut pas se retrouver dans une situation où sous sa responsabilité des personnes sont victimes de harcèlement.

Donc en situation de harcèlement, trois options s’offre à lui ou elle :

  • avoir du courage et prendre des mesures pour que cela cesse. Ce sera la voie rarement empruntée car alors il risque d’y avoir une publicité autour de la situation.
  • minimiser les faits, mener la politique de l’autruche, bref faire comme si le harcèlement n’existait pas ! Une situation catastrophique pour la personne harcelée.
  • se ranger du côté du harceleur pour éviter tout problème notamment politique. En effet, souvent un ou une directrice dans l’administration est politisée et intervenir c’est prendre un risque considérable d’instabilité dans les équilibres.

Il est également important en cas d’harcèlement moral au travail de se faire suivre par un psychologue spécialisée dans le domaine.

Se faire harceler par un lâche et un idiot : le mécanisme sous-jacent

Rappelez-vous dans les cours de récréation quand un enfant y est harcelé (ce dont malheureusement beaucoup d’entre nous ont été témoins). Il y a toujours le harceleur principal qui est souvent le petit chef d’une meute et dans la meute se trouvent ceux qui suivent et harcèlent aussi. Pourquoi le font-ils ? Essayons de trouver des explications !

Tous les harceleurs ne sont pas des manipulateurs intelligents

Les harceleurs manipulateurs utilisent tous les moyens à leur disposition pour harceler leurs victimes. Cet article décrit la manipulation psychologique et le fonctionnement des manipulateurs.

Ce type de pervers est souvent doté d’une intelligence au-dessus de la moyenne. Malheureusement, il met cette intelligence au service du mal et de la souffrance qu’il veut occasionner aux autres. Leur intelligence leur permet aussi de manipuler des complices qui les aideront à harceler leurs victimes. Ces complices pourront même leur servir de bouclier ou de fusible.

Un idiot est défini comme une personne « Qui manque d’intelligence, de bon sens ». Nous appellerons donc les suiveurs harceleurs idiots,  vous comprendrez pourquoi dans l’analyse ci-dessous.

Comment les harceleurs manipulateurs trouvent-ils des complices ?

Les manipulateurs identifient facilement leurs cibles. Ils se basent sur le mal être ou le manque d’estime de soi du futur complice.

La pyramide de Maslow

pyramide-maslow-manipulateur-harcelementLes besoins identifiés par Maslow sont les suivants :

  • les besoins physiologiques
  • Le besoin de sécurité
  • Le sentiment d’appartenance
  • L’estime de soi
  • L’accomplissement

Le manipulateur va s’en donner à cœur joie dans les faiblesses de l’idiot.

La sécurité

Tout d’abord, l’image renvoyée par la personne harcelée fait peur. Personne n’a envie de se retrouver dans cette situation. Le faible, plutôt que de se lever contre l’injustice, va se ranger du côté du plus fort. Ce faisant, il espère se ranger dans le bon camp, en tout cas le camp de ceux qui ne sont pas pris pour cible.

Le sentiment d’appartenance

Appartenir à un groupe se fait à partir de mécanismes d’identification commun. Cela peut être le partage d’une même passion, être membre d’un même équipe, etc. Dans le cas qui nous occupe, il y a le groupe de harceleurs. Leur point commun est de partager le fait de commettre des actes répréhensibles contre des cibles désignées. Ces cibles sont souvent choisies sur des critères objectifs tels que l’origine, la religion, l’orientation sexuelle, .. dans ce cas le harcèlement se double de discrimination. Mais dans d’autres cas, les cibles peuvent être simplement choisies par le leader du harcèlement sur des critères qui lui sont propres comme de la rivalité ou de l’inimitié voire de la jalousie.

L’effet de groupe va jouer un rôle considérable car la pression sociale va faire perdre le jugement et la notion de bien et de mal à ces « suiveurs ». Même s’ils réprouvent les faits dont ils sont complices, ils les commettent malgré tout. Cela peut aller jusqu’à des actes de lynchages ou de viols collectifs.

C’est là que l’aspect lâcheté prend sont importance… jamais la personne n’osera aller à l’encontre du groupe ou du leader manipulateur.

Estime de soi

La faible personnalité des idiots suiveurs rend peut probable qu’il ait une estime d’eux bien développée. Cela en fait une belle opportunité pour le harceleur manipulateur. Il lui suffit de flatter son futur complice. Quelques paroles de réassurance lorsqu’il émet des doutes sont aussi les bienvenues. En échange de ces quelques paroles savamment distillées, le harceleur fera faire n’importe quoi à l’idiot utile (mais utile pour un mauvais dessin).

Le genre de parole que j’ai déjà entendue de la part d’un manipulateur à une femme fragile en manque d’assurance :

« Rencontrer [Prénom] a été la plus belle chose qui me soit arrivée dans la vie. » Cette phrase venant après d’innombrables petits compliments.

Le manipulateur a su transformer cette femme en quelqu’un qui a eu des comportements vraiment exécrables avec des personnes sur qui elle avait autorité.

Accomplissement

Les personnes qui se laissent manipuler en vue de devenir elles même des harceleurs ne peuvent pas se réaliser et rester en état fragile. Cela peut les rendre d’autant plus dangereuses car elles risquent d’aller toujours plus loin dans les excès pour satisfaire leur mentor.

Les caractéristiques du complice idéal pour le harcèlement

Les personnalités fragiles qui manquent de confiance en elles sont repérées par les manipulateurs. Celles qui sont craintives aussi font de bons candidats car leur crainte les amènera à préférer être dans le camp le moins risqué à leurs yeux.

Un autre profil est celui des personnes qui veulent tirer avantage de la situation. Elles savent qu’en devenant fidèle à la personne détentrice de l’autorité, elles en tireront des avantages tels que des jours de congé, des tâches plus agréables, moins de travail, etc.

Avantages pour le manipulateur narcissique

  1. Le narcissique va se voir aduler par les idiots qu’il a su fédéré autour de lui. Ce faisant, il va y trouver une satisfaction importante et son égo va s’en trouver satisfait.
  2. Il pourra aussi faire faire ses basses besognes par l’un ou l’autre idiot qui servira de fusible si cela se passe mal.
  3. Plus il y a de harceleurs et plus cela fait passer la victime pour la personne anormale.
  4. Enfin, les idiots seront ses yeux et ses oreilles dans l’organisation et viendront lui rapporter toute tentative que feraient les victimes de harcèlement pour se défendre.

Que se passe-t-il quant le manipulateur disparait ?

Sans son mentor, l’idiot est un peu comme un poulet sans tête. N’ayant pas les facultés ou le courage de se forger sa propre ligne de conduite, il va souvent poursuivre les faits de harcèlement à l’égard de la ou les victimes.

En effet, l’idiot s’est senti en sécurité et valorisé, peut-être pour une des premières fois de sa vie. A aucun moment, il ne s’est rendu compte qu’il a simplement été manipulé. Il va donc continuer les comportements de harceleur afin d’espérer en tirer de la reconnaissance. C’est donc très important que quand un manipulateur a créé un système et climat de harcèlement celui-ci subsiste même après le départ de son initiateur de part le fait des idiots qui ont connu quelques moments de bien-être dans ce système.

Il se peut aussi que l’idiot tienne rancune aux victimes si son « idole » a été écartée grâce aux actions entreprises par les victimes de harcèlement.

Conclusion

Le harcèlement moral au travail peut se transformer en phénomène social plutôt que n’être qu’un conflit entre un agresseur et un agressé. Pour la victime cela sera très pénible à vivre car elle sera soulagée du départ du harceleur manipulateur mais il ne faudra pas longtemps pour qu’elle constate que le harcèlement perdure à cause des harceleurs idiots.

Le harceleur idiot peut devenir encore plus dangereux que le manipulateur car là où le manipulateur est calculateur, l’idiot va réagir avec ses émotions et commettre des actes cruels.

Comment un harceleur communique-t-il avec ses victimes ?

Quand vous êtes harcelé, vous êtes une cible désignée. La communication du harceleur est étudiée. Voici quelques exemples

Le harceleur ne veut communiquer qu’oralement

Le harceleur quand il communique veut éviter toute trace des ses exactions. Il privilégie donc la communication orale. Tout échange par écrit finira donc par une phrase du style :

Je relis vos derniers mails, et vous me semblez en difficulté vis-à-vis de certains xxxx, de certains collègues et de moi-même. Voulez-vous que nous nous rencontrions ?

Nous avons échangé de nombreux mails et je pense que nous avons épuisé les possibilités offertes par ce mode de fonctionnement. Pour pouvoir avancer de manière constructive, je vous propose une nouvelle fois de nous rencontrer.

Si vous êtes harcelé, vous devez bien réfléchir avant d’accepter ce genre de proposition. Mais le mieux est de s’y rendre parce que soyez sûr que si vous refusez cela vous sera reproché ultérieurement de ne pas avoir voulu dialoguer.

Le harceleur reste vague dans ses propos

Autre caractéristique de la communication du harceleur, c’est de rester vague. Il va vous rendre responsable de votre propre souffrance :

« je pense que vous vous trompez sur une série de points et que cela vous fait un tort inutile.

En résumé, il va profiter de votre détresse pour vous amener à vous affaiblir davantage. En effet, chaque personne harcelée se demande pourquoi elle l’est. La question de sa propre responsabilité vient à son esprit à un moment ou un autre. Cela fait partie de la panoplie d’outils du harceleur. Plus il parviendra à vous faire douter de vous, plus vous vous enfoncerez.

A cette phrase, la personne harcelée à répondu :

Je suis donc tout ouï pour avoir votre avis sur les points dans lequel je serais dans l’erreur.

Ce qui nous amène au type de communication suivant …

Le harceleur ne répond pas à certaines questions ou demandes

A cette demande bien légitime puisque comme le dit l’adage : « Vous en avez dit trop ou pas assez », le harceleur n’apportera pas de réponse. En agissant comme cela il laisse la personne dans l’expectative et l’insécurité… avec une question lancinante:

En quoi pourrais-je me tromper ?

Autre exemple, vous avez besoin de matériel pour faire votre travail correctement. Une procédure existe pour demander du matériel. Celle procédure implique que votre direction marque son accord. Vous envoyez le document, la direction vous propose une alternative qui ne vous est d’aucune aide. Quand vous lui signalez que ce n’est pas ce dont vous avez besoin, plus de réponse.

Troisième exemple : vous avez une demande justifiée par la médecine du travail à cause d’un problème de santé. La demande ne sera pas prise en compte par votre harceleur. Au contraire, vous découvrirez que des actions sont mises en place allant à l’opposé de ce que la demande incluait.

Faire tourner les reproches en boucle

Quand à force de demandes dans vos communications avec le harceleur, vous aurez pu obtenir que l’on vous fasse un reproche basé sur du concret. Vous allez légitimement essayer de vous en défendre.
Dans presque tous les cas, le harceleur va immédiatement dévier sur un autre reproche.. vous vous défendrez à nouveau, et puis viendra un encore un autre, etc … et vous remarquerez qu’il reviendra au premier .. parce qu’il se moque de ce que vous aurez avancé pour vous en défendre.

Le but est de vous faire perdre du temps et de l’énergie à vous disculper.

Le harceleur utilise d’autres personnes pour vous nuire

Quoi de mieux pour un harceleur que de se manipuler des personnes avec qui vous êtes en contact sur votre lieu de travail pour vous nuire.

  • Si vous êtes enseignant, cela peut être des étudiants, des parents d’élèves, un inspecteur, …
  • Si vous travaillez en entreprise, cela peut être des clients, des fournisseurs, …
  • Si vous êtes fonctionnaire, cela peut être le public, le cabinet politique dont vous dépendez, …
  • Dans toutes les situations, cela peut aussi être des collègues qui seront heureux de bien de faire voir de la direction en vous nuisant. Au passage il est probable qu’ils en tireront quelques avantages personnels.

Le harceleur ne fait pas respecter les textes ou règlement

communication-harceleurDans toute organisation sociale, il y a des règles afin que la co-existence se passe bien. Un des principes fondateurs d’une démocratie est l’égalité face à la loi. Et bien, si vous êtes harcelé, vous pouvez être sur que :

  • d’une part vous aurez droit à des remarques ou des réprimandes parce que vous n’aurez pas respecté telle ou telle façon de faire alors que dans certains cas ce n’est même pas une règle;
  • d’autre part, quand vous êtes victime de comportements déplacés, vos responsables n’y verront rien d’anormal et vous laisserons exposé.

Voici quelques exemples de communication venant d’une harceleuse :

1-. Vous vous faites insulter ou diffamer en commentaires sur un site Internet lié à votre travail. Commentaire de votre hiérarchie :

On peut facilement imaginer qu’une capture d’écran apportée par un tiers ne va pas suffire à la police pour déclencher une action.

L’adresse IP permet d’identifier le responsable. Mais seule la police peut demander au fournisseur d’accès à Internet de savoir de qui provient le message insultant.

2-. Une collègue agit de façon totalement non déontologique au détriment d’un tiers (que nous appellerons victime ci-dessous). On essaie de faire comprendre à ce tiers que sa situation a été causée par votre incompétence.

Voici les réponses données à une demande d’action :

Je ne vois pas à quoi vous voudriez que je vous réponde.

…pas une seule fois vous ne lui dites de venir me trouver ou d’essayer de prendre contact avec vos collègues concernés pour tirer au clair ce qui s’est joué entre eux, en coupant court à ses plaintes.

Je vous ai proposé de me rencontrer, …; mais en fait, vous m’envoyez encore des mails qui rapportent des conflits qui ont l’air de se régler par xxxxx interposés, ce qui me semble extrêmement malsain.

Vous remarquerez que l’on est ici en présence cumulée des différents artifices utilisés :

Vous faire des reproches non justifié. Voilà ce que la personne visée avait répondu quand elle a été informée de la situation :

Je suis en voiture, je te réponds plus tard.

Il est évident que cela coupe court à la conversation.

Voilà le message qui est venu immédiatement après celui-là :

je vais faire le suivi de ce que tu m’a expliqué auprès des responsables

Quoi de plus logique que d’en avertir sa hiérarchie quand on est face à un dysfonctionnement. Malgré cette façon d’agir tout à fait responsable, il est fait le reproche à la personne harcelée qu’elle aurait dû dire directement à la victime de prendre contact.

Soyez sur qu’alors il aurait été reproché de ne pas avoir servi d’intermédiaire ou que si la prise de contact avait été directe sans que la personne harcelée  n’ait été informée, la manipulation se serait poursuivie afin de rendre la personne harcelée responsable de la situation de la victime.

Conclusion

Le but est de vous faire douter de vous, de vous faire culpabiliser et de ne vous laisser entrevoir aucune issue.

Il est aussi essentiel pour la personne harceleuse de trouver des supports volontaires ou involontaires pour ses basses besognes.

Essayez de reconnaître ces formes de communication constitutives de harcèlement et essayez de vous en protéger.

Comment se remotiver après avoir été harcelé ? Est-ce possible ?

Pour différentes raisons, il peut arriver que les faits de harcèlement dont vous avez été victime cessent. C’est une délivrance de pouvoir retrouver une vie normale. Toutefois se pose la question de comment se reconstruire et revoir son travail sous un jour favorable pour retrouver la motivation.

La situation post-harcèlement

Chaque cas de harcèlement moral au travail est différent mais nous allons essayer de voir les situations sous un angle général.

1-. Vos harceleurs ont arrêté leurs actes

depression-harcelementDe toutes les situations de harcèlement dont j’ai pu avoir connaissance, un harceleur ne s’arrête jamais. Pourquoi, tout simplement parce que soit il n’a même pas conscience de ce qu’il fait soit parce qu’il en ressent le besoin, c’est plus fort que lui.

Si vous êtes toujours en présence de vos harceleurs et qu’ils ont cessé, ce n’est malheureusement souvent que temporaire, le temps qu’ils se fassent oublier. Dans ce cas, le mieux est toujours de chercher un autre job pour ceux qui en ont la possibilité. Sinon, il faut malheureusement rester sur le qui-vive avec les implications sur la fatigue nerveuse que cela engendre.

2-. Vos harceleurs ont été éloignés de vous

Dans ce cas, il faut analyser la situation, l’éloignement est-il temporaire ou définitif ? Sauront-ils vous nuire à distance ?Le harcèlement peut-il reprendre via d’autres personnes ?

Très souvent, c’est le milieu de travail qui est toxique. Le fait d’éloigner une personne vous ayant harcelé ne fera que déplacé le problème. Ses complices ou ses défenseurs reprendront le flambeau. Après un espoir d’amélioration, vous tomberez de haut.

3-. Vos harceleurs ont été sanctionnés

C’est la situation qui devrait être la norme mais qui survient le moins souvent. La raison est que l’employeur préfère fermé les yeux ou que les services devant aider les personnes harcelées, comme les SEPPT en Belgique, sont complices passives (voire actives) du harcèlement.

Repartir du bon pied parce que vos harceleurs ont été sanctionnés

Sans la sanction et la reconnaissance à votre égard de la situation de harcèlement, peu d’amélioration durable de la situation est envisageable. Il est conseillé de survivre tant bien que mal. Se protéger en dénonçant systématiquement à qui de droit des faits ou des actes irréguliers, s’absenter du travail si vous sentez que vous approchez de vos limites.

Si la situation s’est assainie, il y a diverses façons de raviver la flamme, trouver celle à laquelle vous répondez est le défi à relever. Ce ne sera pas nécessairement facile, mais c’est certainement réalisable. Voici quelques moyens de retrouver la motivation perdue :

Retrouver la motivation grâce à des projets avec vos collègues

Être démotivé ne signifie pas que vous êtes faible. Il est important de rester ancré dans la réalité, ce qui est difficile à faire lorsque vous ne pouvez pas voir une perspective extérieure.

Les conversations entre personne sont idéales. L’objectif de l’interaction entre pairs est de se focaliser sur du positif qui soit concret.

S’inspirer de quelque chose de nouveau

Essayez de retrouver une partie du plaisir que vous aviez en vous investissant dans de nouveaux concepts ou de nouvelles perspectives.

En fonction de la flexibilité de votre lieu de travail, demandez à vos supérieurs si vous pouvez passer à un autre projet. Si vous pouvez vous permettre de prendre ce risque, il peut même être intéressant de passer à un autre domaine.

Vous pouvez également vous lancer dans des projets de loisir qui impliquent des domaines que vous n’avez jamais explorés. Vous seriez surpris de voir combien ces projets personnels peuvent vous inspirer. Assurez-vous simplement de choisir quelque chose qui éveille votre intérêt.

Prendre soin de sa santé

arret-harcelementSouvent le harcèlement moral engendre des problèmes de santé. Il peut s’agir de problèmes de santé physique ou de problèmes de santé mentale, comme le trouble anxieux. L’amélioration de l’état de santé peut contribuer grandement au rétablissement de la motivation.

  • N’hésitez pas à vous faire accompagner.
  • Profitez aussi de vos proches.
  • Ressourcez-vous en vous rapprochant de la nature : par exemple il est prouvé que des balades en forêt ont un impact positif sur votre santé.
  • Faites de l’exercice régulièrement.
  • Adoptez de bonnes habitudes de sommeil.
  • La monotonie peut entraîner l’ennui et augmenter le niveau de stress.
  • Vous pouvez y remédier en changeant de décor, que ce soit en réorganisant vos meubles, en travaillant dans un nouvel endroit ou en changeant le papier peint de votre ordinateur.

De façon générale, gardez votre énergie forte en séparant le travail de votre vie personnelle. Les formes de divertissement positives sont encouragées, trouvez ce qui vous convient.

Faites un break pour vous éloigner et vous changer les idées

Parfois, la meilleure façon de se remotiver est d’arrêter momentanément son activité ! Cet arrêt peut vous permettre de prendre du recul et de réfléchir sereinement à votre situation.

Si vous prenez des congés, vous aurez plus de chances de garder l’esprit frais et d’éviter de perdre votre motivation.

Conclusion

Tant que vous n’êtes pas reconnue.e dans votre statut de victime, il y a peu de chance de pouvoir surmonter la démotivation en restant dans le même environnement. Si vous avez la chance de l’avoir été, essayez de suivre ces quelques idées pour vous reconstruire.

 

Tu es harcelé au travail ? Fuis ou ils auront ta peau !

Via la page Facebook Luttons contre le harcèlement moral au travail, nous recevons de nombreuses questions sur la façon de faire face à un harceleur. Notre réponse est claire : Dans la mesure du possible FUYEZ. C’est une honte, une injustice qu’une victime doive payer le tribu de la complicité active ou passive de tous les acteurs et complices actifs ou passifs du harcèlement. Explications !

Le coût du harcèlement moral au travail

harcelement-abus-droitLe harcèlement vous détruit et peut détruire vos proches. Nous vous invitons à relire ces deux articles qui montre à quel point être harcelé est dévastateur pour la personne et son entourage :

Nous verrons plus loin que vous ne pourrez probablement compter sur aucune aide des personnes ou organisations censées, et qui sont payées  pour, vous aider.

Le dernier recours que vous aurez sera une procédure judiciaire qui vous coutera de l’influx et de l’argent beaucoup d’argent pour un résultat plus qu’aléatoire puisque en plus d’être aveugle, la justice est très souvent sourde aux faits de harcèlement. Si vous perdez, vous devrez payer les frais de procédure et moralement ce sera insupportable car le ou les harceleurs seront officiellement blanchis, ce qui signifie que vous serez vous coupable de tous les maux de la terre et de votre détresse. Un comble !

Les complices des harceleurs

Divers témoignage montre que les harceleurs et leurs complices actifs ou passifs peuvent enfreindre les lois ou autres textes légaux sans en supporter les conséquences. Voici un florilège de faits réels relatés par des victimes commis en complaisance avec le harcèlement :

1-. Personne de confiance

La personne de confiance ignore la personne qui a pris contact avec elle en raison de son bien-être au travail !

2-. SEPPT

Le SEPPT, service externe de prévention et protection au travail est certainement l’organisme qui fait souvent preuve de la plus grande complicité. En 2014, nous rédigions déjà un article intitulé Les conseillers en prévention et le SEPP ? Une mascarade ?. Hélas, les témoignages reçus depuis ne font que renforcer l’article de l’époque :

a. Plainte formelle

En 2012, une conseillère en prévention, (qui a l’époque devait rendre son rapport, suite à une plainte formelle, endéans les 3 mois, post-posablent 3 fois, donc 12 mois) a rendu son rapport près de 15 mois après la plainte.
Dans ce rapport, la conseillère en prévention décide de la recevabilité de preuves ou de témoignage hors tout cadre juridique (d’ailleurs les conseillers en prévention n’ont pas de titre juridique) au bénéfice du harceleur.

Toujours dans le même dossier, les textes légaux prévoient que le harcelé qui voudrait porter l’affaire devant les tribunaux est en droit d’obtenir copie du rapport, la conseillère en prévention a fait obstacle à la transmission du dossier.

b. Autre plainte formelle en harcèlement

L’employeur est normalement averti dès qu’un travailleur fait une plainte formelle, devenue « Demande d’intervention formelle » dans l’Arrêté Royal de 2014. Mais dans ce dossier, une conseillère en prévention complice a averti la harceleuse de la prise d’un rendez-vous d’une harcelée.

Contexte : La personne harcelée avait déjà été contrainte de prendre un rendez-vous précédant dans ce SEPP. Il lui avait été répondu de « changer de lunettes pour voir  les choses sous un autre angle ». En représailles, les directrices de la personne harcelée avaient multiplié les faits. Cela montre les conséquences de ce que fait un SEPP qui littéralement délivre des autorisations de harcèlement. C’est cette situation qui a amené la victime à devoir reprendre un rendez-vous.

Cette conseillère en prévention s’est accordée avec la harceleuse pour mettre en place le stratagème suivant :

Alors pour la victime la demande formelle a été encadrée et a dû être complétée sur un formulaire adéquat, ce qui prend du temps, la directrice a fait une demande formelle sur papier libre sans mentionner de dates ni beaucoup d’autres informations demandées à la victime.

Voici le message de la conseillère en prévention daté au jeudi 1er octobre 2015 à 15:03 :

Comme convenu lors de notre entretien téléphonique de ce jour, je vous confirme notre entretien du lundi 26 octobre à 14h00 au …. pour discuter de votre situation professionnelle actuelle.

Autre pratique récurrente, le rendez-vous accordé à la victime l’a été en dehors du délai légal tel que le prévoit l’Arrêté Royal encadrant les demandes d’intervention dans le cadre des risques psychosociaux :

délai-conseiller-prevention

Dans cet exemple, le délai de 10 jours calendrier s’est transformé en 25 jours calendriers.. vous verrez que parfois c’est pire !!

De ce fait, la harceleuse a eu rendez-vous avant la harcelée puisque la victime a été informée de la demande d’intervention formelle de son bourreau en date du 7 octobre 2015.

Le service du Contrôle du bien-être du SPF emploi a fait preuve de complaisance face à cette situation. Le contrôle du bien-être ayant écrit à la victime qui lui avait fait part de la situation :

J’ai contacté xxxxx suite à votre demande. Cette dernière m’a confirmé qu’il n’était malheureusement pas possible de concilier vos agendas afin de convenir d’un RDV plus tôt qui tienne compte de vos horaires respectifs. Néanmoins, xxxxxx s’engage à vous contacter si les circonstances (désistement…) font qu’un rdv se libère.

c. 3ème situation de harcèlement moral au travail (même personne que le a.)

La victime prend contact par email avec la conseillère en prévention et demande un rendez-vous le 5 décembre 2016 à 14:25. La conseillère en prévention ne donnera jamais suite à ce mail.

La victime téléphone au SIPPT de son employeur le 6 février 2017. Le rendez-vous lui est fixé au 16 mars 2017. Au lieu des 10 jours calendrier, le délai est de 40 jours, QUATRE fois plus !!!

Dans ce cas aussi la victime avait déjà été harcelée par le passé et avait été reconnue victime de Violences psychologiques au travail par son directeur.

La victime a contacté le Contrôle du bien être du SPF emploi et là encore le SPT emploi a fait preuve de complaisance avec le SIPPT. Pis encore, le service fédéral a fait preuve de vindicte vis à vis de la victime (fautes d’orthographes d’origine incluses) :

Je vous disait que je serai franc et direct. votre passif du dossier précédent à laisser de lourdes séquelles et il est difficile de passer au-dessus pour les différents services. Vos droits doivent être respecter mais cela devra passer par le respect des personnes et des procédures ( tant chez xxxxxx) dans le cadre de votre dossier.

En résumé, la victime a scrupuleusement utilisé les procédures à sa disposition dans un dossier et le grief lui en est fait alors que le SIPPT lui ne les a pas respectées impunément !

Nous avions aussi rédigé cet article qui parle entre autre de l’omnipotence des conseillers ou conseillères en prévention: 10 raisons pour lesquelles les conseillers en prévention ne concluent jamais au harcèlement moral !

Ces situations confirment aussi cet anciens propos  Harcèlement moral : le marché de la souffrance Ces acteurs déficients vivent du malheur des autres et cela crée de l’emploi pour des conseillères en prévention. Elles n’ont aucun intérêt à résoudre les cas. au contraire, plus il y a de cas, plus faudra engager.

 

3-. Contrôle du bien être du SPF emploi

Pour chaque situation de harcèlement mentionnée ci-dessus, le SIPPT a bafoué les textes. Le rôle d’un inspecteur social du SPF emploi est de les faire respecter. Au lieu de cela, dans chaque situation, on peut constater de la complaisance voire de la complicité vis à vis des manquements du SIPPT.

4-. Dans le secteur public, la complicité des administrations ou cabinets politiques/ministres

Les fonctionnaires travaillant dans les administrations sont, le plus souvent, nommés via un statut propre au secteur public. Ce statut protège le travailleur mais malheureusement protège aussi le harceleur et ses complices.

L’administration

Certains hauts fonctionnaires sont amenés à être présents dans des organes paritaires qui permettent la concertation entre travailleurs et employeur. Force est de constater que parmi ces fonctionnaires se trouvent des complices de harceleurs.

La complicité active

Dans certaines situations relatées, il arrive qu’un haut fonctionnaire se place résolument du côté d’un ou de harceleurs. Cela devient alors l’enfer pour la victime qui ne peut pas compter sur des gardes-fou prévu par les textes régissant les relations employeurs travailleurs.

La personne harcelée devient alors un cible de choix à qui l’on peut faire subir toutes les infamies puisque cette personne voit se liguer absolument tous les contre pouvoirs contre elle.

La complicité passive

D’autres se contentent de laisser faire, c’est aussi grave. Rappelons le citation D’Edmund Burke :

Pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien.

Les ministres et cabinets de ministres

Divers exemples montrent que dans les processus de harcèlement, les auteurs bafouent d’autres lois.

Les acteurs politiques s’en font complices tant il y a du mépris pour la personne harcelée. Certains ministres n’hésitant pas à rédiger des propos fallacieux dans des lettres officielles. La bienveillance pour le faux et usages de faux semblent être l’acte le plus récurant.

Le pouvoir politique et les administrations font aussi pression sur la personne harcelée pour qu’elle se taise. Des victimes ont reçu des lettres menaçantes parce qu’elles doivent faire preuve d’un certain devoir de réserve.

Voici une vidéo qui montre cet aspect peu reluisant des choses :

Le harcelé sera toujours le mouton noir

Le mécanisme est insidieux. La personne harcelée qui entame une démarche décrite dans les procédures légales parce qu’elle fait face à une situation difficile à vivre, va devoir faire face à un non respect des textes et de leurs obligations par un acteur.

Si elle vient à s’en plaindre à l’autorité compétente, le cercle vicieux commence. L’étiquette de plaignant récidiviste est collée à cette personne. Tous les acteurs devant la protéger lui tourne alors le dos et toute enfreinte aux textes légaux est accepté.

Et à chaque réclamation justifiée, le crédit de la victime se verra de plus en plus être entamé… Et plus le crédit sera entamé, plus les harceleurs pourront amplifier les actes de harcèlement.

Pour cet aspect des choses, nous avions aussi rédigé un texte Tu es harcelé ? Tu l’as bien cherché !!

Conclusion

Si vous êtes harcelé.e, la chose la plus injuste mais aussi la meilleure à faire est de fuir cette situation. Il est inutile de s’engager dans un combat disproportionné tant par le nombre des personnes qui seront contre vous que par l’aspect inéquitable des règles du jeu. Le comportement du harcelé va être étudié pour lui reprocher la moindre incartade tandis que pour les autres aucune loi, aucune contrainte, ils font ce qu’ils veulent.

Le manager tyrannique, harceleur ou incompétent ?

La plupart des employés ont déjà eu à faire face à un patron tyrannique. Une personne qui confond autorité et autoritarisme. Dans quel cas, une telle situation est-elle du harcèlement ? Et comment le mauvais manager peut-il s’améliorer ?

Différence harcèlement moral et mauvais management

manager tyranniqueUn mauvais management n’est pas du harcèlement. Si le patron s’en prend à chaque travailleur indistinctement et fait preuve de sévérité, voire plus, vis à vis de tous il est question d’incompétence, de bêtise mais pas de harcèlement.

La situation dans laquelle, un manager traite indistinctement mal tout son personnel est extrêmement rare et peu réaliste. En effet, il ou elle aura toujours des petits lieutenants qui obtiendront des privilèges en échange de leur servilité. Ce genre de manager s’entoure toujours d’une cours de personnes qui voient à une telle situation une opportunité de prendre l’avantage sur leurs collègues. Bien souvent les membres de cette cours ne seront pas les gens les plus qualifiés dans l’entreprise ou l’institution mais plutôt des personnes opportunistes qui savent que seule ce genre de conflit peut leur permettre d’obtenir des avantages indus.

Et de tout ceci résulte un environnement de travail toxique rempli d’animosité.

Donc, vu le contexte, dans la plupart des cas, un management tyrannique s’accompagne de faits de harcèlement moral au travail.

La personnalité du manager tyrannique

Le manager déviant peut-il devenir un bon manager ? Souvent, les personnes ayant autorité sur ces individus vont leur trouver des excuses et dire que les problèmes vont se régler à coup de réunions ou de médiations. La question à se poser est déjà pourquoi garder en place une personne ayant démontré son incompétence. Rappelons ici le principe de Peter « dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever à son niveau d’incompétence », ce qui implique qu’ « avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d’en assumer la responsabilité ».  »

La manager simplement mauvais

Si le manager est juste mauvais mais qu’il a des compétences ou qu’il peut les apprendre, si ses intentions n’étaient pas perverses, on peut penser que les actes de tyrannie étaient simplement des maladresses. Dans ce cas, via des formations et des médiations, il n’est pas impossible que la personne puisse s’améliorer et devenir un bon manager.

Le manager pervers narcissique

Si vous avez face à vous un manager pervers narcissique, il n’y a qu’une solution si vous êtes sa victime : détallez !!! Il y a peu de chance que l’employeur agisse contre cette personne car souvent le courage n’est pas leur vertu principale d’autant plus que l’on ne connait pas les situations de copinage qu’il peut y avoir derrière. Il n’y a aucun espoir pour que cette personne change un jour puisque c’est ancré en lui.

Les actions en justice ne servent pas à grand chose si ce n’est à vous ruiner financièrement et à vous en faire « prendre plein la gueule » par l’avocat du harceleur qui va vous rendre responsable de votre propre harcèlement. Ce sera parce que vous aurez fait ceci ou parce que vous vous serez habillé comme cela (NDLR1 :c’est du vécu) (NDLR2 : tiens tiens, le même reproche est fait à des personnes qui se sont faite violer) ou encore parce vous avez commis une erreur même si c’est minime ou enfin à cause de votre personnalité. Cet avocat sera payé par l’organisation et si c’est un organisme public, par l’argent du contribuable, insensé !

Resté en poste ou entamer une procédure est aussi catastrophique sur le plan de votre santé. Je vous invite à relire Les harceleurs vous détruisent mentalement, physiquement et financièrement.

Comment un supérieur tyrannique peut-il devenir un bon manager ?

Vous l’avez compris, ce paragraphe ne s’adresse pas au manager pervers.

Dans les faits, il s’avère que le fait d’être un patron impitoyable n’encourage pas nécessairement votre équipe à travailler plus fort. Non seulement c’est un mythe que les patrons durs obtiennent de meilleurs résultats, mais les patrons durs peuvent être de mauvais patrons. Les comportements qui rendent un dirigeant d’entreprise « difficile » peuvent rapidement s’orienter vers des choix néfastes. Cela peut aliéner les pairs et chasser les meilleurs talents.

Comment un manager toxique peut-il changer votre style de leadership et profiter des avantages d’une approche plus souple et plus équilibrée pour gérer vos employés et faire croître l’entreprise.

Améliorez ses communications

Les travailleurs trouvent souvent les patrons « durs » simplement parce qu’ils montrent leur frustration et leur ennui quand ils ne sont pas satisfaits des résultats particuliers. Pour éviter cela, renseignez-vous d’abord très clairement sur vos attentes. Vous pourrez alors les communiquer plus efficacement aux autres. Au cours des évaluations de rendement, par exemple, utilisez la critique constructive si un employé ne répond pas à des attentes élevées.

Cependant, évitez toujours la microgestion. Dites-leur ce que vous vous attendez à voir lorsque la tâche sera terminée, mais n’hésitez pas à dicter la façon dont cette tâche sera accomplie. Permettez à vos employés d’exercer leur indépendance d’une manière appropriée à leur poste et à leur niveau de compétence.

Avoir de l’empathie

Comment vous sentiriez-vous si quelqu’un cherchait des moyens d’améliorer votre journée ou de faciliter votre travail ? La plupart d’entre nous se sentiraient plus ouverts à cette personne ou même la considéreraient comme une amie.

Il faut cultiver cette bonne volonté chez les employés en adoptant la même approche. Réfléchir à ce qui peut faciliter la vie des travailleurs. Cela n’a pas besoin d’être quelque chose d’énorme, comme un gros bonus à l’échelle de l’entreprise. Rechercher les mesures à prendre ou les changements à apporter et qui se traduiront par un changement positif pour le personnel.

Même de petits gestes réfléchis contribuent à adoucir l’image du manager et à augmenter les sentiments positifs chez les employés.

Une grande partie de ce que les employés considèrent comme de la  » dureté  » se résume au respect, ou au manque de respect, qu’ils ont le sentiment qu’on leur accorde. Par conséquent, l’une des meilleures façons de s’adoucir est de cultiver l’empathie et la compassion.

Essayez d’exprimer un intérêt réel pour vos collègues et vos employés, tant pour leur bien-être personnel que pour leur expérience professionnelle. Les gens réagissent plus chaleureusement à ceux qui manifestent un vif intérêt pour eux. Donc, si vous avez du mal à sortir du mode « boss dur », trouvez un terrain d’entente et écoutez activement.

Demander des avis

Les patrons coriaces apprécient souvent pas l’apport des autres. Rechercher les occasions de solliciter les commentaires des cadres supérieurs, des gestionnaires et des employés sous la forme de rapports hiérarchiques directs.

Cependant, les grands leaders dotés d’une intelligence émotionnelle supérieure ne se contentent pas d’intervenir comme une boîte à suggestions humaine. Faire preuve d’un véritable respect envers les travailleurs en tant que co-créateurs et coéquipiers en valorisant leur travail acharné et leurs nouvelles idées. Cherchez activement des moyens d’agir en fonction de cet apport lorsque c’est possible.

La plupart des travailleurs apprécient le type de patron qui prend des décisions rapides avec une bonne dose de confiance. Qu’il s’agisse d’une aubaine ou d’un échec, ces bons gestionnaires haussent les épaules et passent rapidement à autre chose.

Beaucoup de propriétaires d’entreprises coriaces ont tendance à prendre plus de risques. Cependant, ces risques doivent être calculés. Choisir précipitamment une ligne de conduite risquée sans d’abord faire preuve de diligence raisonnable ou tenir compte des avantages et des inconvénients n’est pas un bon leadership. C’est juste un comportement imprudent de la part d’un patron difficile.

Être juste

Le plus important pour la fin, c’est l’équité !

Peu importe le style de management, le sentiment d’injustice parmi les travailleurs est un cancer dans l’organisation. Le bon manager doit être juste, ce qui n’est pas le cas du harceleur.

Comment j’ai attrapé un trouble anxieux généralisé à cause du harcèlement

TAG ou trouble anxieux généralisé, je n’en avais jamais entendu parlé, jusqu’au jour où à force de me faire harceler …. Les conséquences du harcèlement sur les victimes sont de plusieurs ordres dont la santé.

Les symptômes de l’anxiété

Beaucoup de gens éprouvent de l’anxiété à un moment ou à un autre de leur vie.

En fait, l’anxiété est une réaction tout à fait normale aux événements stressants de la vie. Le stress professionnel est très néfaste pour les personnes qui y sont soumises. Une bonne qualité de vie au travail ou QVT veut aussi dire pouvoir travailler sereinement. A l’inverse, une exposition régulière et de longue durée au stress peut détruire une personne. La personne risque de développer diverses pathologies dont le trouble anxieux généralisé.

Lorsque les symptômes d’anxiété deviennent plus importants que les événements qui les ont déclenchés et commencent à interférer avec votre vie, ils pourraient être des signes d’un trouble anxieux.

Inquiétude excessive

trouble-anxieux-harcelementL’un des symptômes les plus courants d’un trouble anxieux est l’inquiétude excessive. L’inquiétude associée aux troubles anxieux est disproportionnée par rapport aux événements qui les déclenchent et survient généralement en réponse à des situations normales et quotidiennes.

Pour être considéré comme un signe de trouble anxieux généralisé, l’inquiétude doit se manifester la plupart des jours pendant au moins six mois et être difficile à contrôler.

L’inquiétude doit aussi être grave et intrusive, ce qui rend difficile la concentration et l’accomplissement des tâches quotidiennes.

Se retrouver angoissé dès que j’approchais de mon lieu de travail, besoin urgent d’uriner, boule au ventre et dans la gorge, tel était mon lot quotidien en allant travailler.

L’inquiétude peut aller jusqu’à des attaques de panique

Les crises de panique produisent une sensation de peur intense et accablante qui peut être débilitante. Cette peur extrême s’accompagne généralement de battements cardiaques rapides, de transpiration, de tremblements, d’essoufflement, d’oppression thoracique, de nausées et de peur de mourir ou de perdre le contrôle.

Les crises de panique peuvent survenir isolément, mais si elles sont fréquentes et inattendues, elles peuvent être un signe de trouble panique.
Les crises de panique provoquent des sentiments de peur extrêmement intenses, accompagnés de symptômes physiques désagréables.

Irritabilité

L’horreur du harcèlement moral au travail est que votre famille en pâti. La plupart des personnes atteintes de troubles anxieux éprouvent également une irritabilité excessive. Étant donné que l’anxiété est associée à une forte excitation et à une inquiétude excessive, il n’est pas surprenant que l’irritabilité soit un symptôme courant.

Chez vous sans raison, vous rabrouez vos proches ou vous ne faites montre d’aucune patience.

Sentiment d’agitation

Lorsqu’une personne se sent anxieuse, une partie de son système nerveux sympathique se met à surfonctionner.

Cela déclenche une cascade d’effets dans tout le corps, tels qu’un pouls accéléré, des paumes moites, des mains tremblantes et une bouche sèche.

Ces symptômes surviennent parce que votre cerveau croit que vous avez senti le danger et qu’il prépare votre corps à réagir à la menace.

Votre corps détourne le sang de votre système digestif et le dirige vers vos muscles au cas où vous auriez besoin de courir ou de vous battre. Il augmente également votre fréquence cardiaque et augmente vos sens. Bien que ces effets soient utiles dans le cas d’une vraie menace, ils peuvent être débilitants si la peur est dans votre tête.

Difficulté à s’endormir

Les troubles du sommeil sont fortement associés aux troubles anxieux. Se réveiller au milieu de la nuit et avoir de la difficulté à s’endormir sont les deux problèmes les plus souvent signalés.

Fatigue

Le fait de se fatiguer facilement est un autre symptôme potentiel du trouble anxieux généralisé. Pour certains, la fatigue peut suivre une crise d’anxiété, tandis que pour d’autres, la fatigue peut être chronique.

Il n’est pas clair si cette fatigue est due à d’autres symptômes courants d’anxiété, comme l’insomnie ou la tension musculaire, ou si elle peut être liée aux effets hormonaux de l’anxiété chronique. La fatigue peut aussi être un signe de dépression ou d’autres troubles médicaux, de sorte que la fatigue seule ne suffit pas à diagnostiquer un trouble anxieux.

Difficulté à se concentrer

La difficulté à se concentrer peut être l’un des signes d’un trouble anxieux, et c’est un symptôme signalé chez la majorité des personnes chez qui on a diagnostiqué un trouble anxieux généralisé.

Éviter les situations sociales

Être harcelé, c’est être le mouton noir. Vous devenez craintif vis à vis des contacts sociaux. cela amène à une situation d’isolement de plus en plus prononcée.

Il se peut que vous présentiez des signes de trouble d’anxiété sociale si vous vous retrouvez :

  • Sentiment d’anxiété ou de peur face à des situations sociales à venir
  • Inquiète d’être jugée ou scrutée par les autres
  • Peur d’être embarrassé ou humilié devant les autres
  • Éviter certains événements sociaux en raison de ces craintes

Comment réduire l’anxiété

Dans mon cas, la solution a été de resté éloigné du milieu anxiogène pendant une durée relativement longue accompagné d’un suivi thérapeutique.

Autres astuces pour réduire l’anxiété

  1. Manger sainement : Les régimes riches en légumes, fruits, viandes de haute qualité, poissons, noix et grains entiers peuvent réduire le risque de développer des troubles anxieux, mais l’alimentation seule ne suffit probablement pas pour les traiter.
  2. Consommer des probiotiques et des aliments fermentés : La prise de probiotiques et la consommation d’aliments fermentés ont été associées à une meilleure santé mentale.
  3. Limiter la caféine : Une consommation excessive de caféine peut aggraver les sentiments d’anxiété chez certaines personnes, en particulier chez celles qui souffrent de troubles anxieux.
  4. S’abstenir de consommer de l’alcool : Les troubles anxieux et l’abus d’alcool sont étroitement liés, de sorte qu’il peut être utile d’éviter les boissons alcoolisées.
  5. Arrêter de fumer : Le tabagisme est associé à un risque accru de développer un trouble anxieux. L’abandon du tabac est associé à une meilleure santé mentale .
  6. Faire de l’exercice souvent : L’exercice régulier est lié à un risque moindre de développer un trouble anxieux, mais la recherche est mitigée quant à savoir s’il aide ceux qui ont déjà reçu un diagnostic.
  7. La méditation : Il a été démontré qu’un type de thérapie basée sur la méditation, appelée réduction du stress basée sur la pleine conscience, réduit significativement les symptômes chez les personnes souffrant de troubles anxieux.
  8. Pratiquer le yoga : Il a été démontré que la pratique régulière du yoga réduit les symptômes chez les personnes diagnostiquées avec des troubles anxieux, mais des recherches de plus grande qualité sont nécessaires.

Conclusion

Les risques psychosociaux en milieu professionnel peuvent rendre malade de longue durée les personnes qui y sont exposées. Le trouble anxieux peut vous tomber dessus même si vous pensez être fort ou forte. En fait, on dirait que c’est un conditionnement du aux faits de harcèlement répétés qui vous amènent à craindre le pire même quand des choses relativement anodines se passent.

Votre lieu de travail est-il toxique ?

Travaillez-vous dans un milieu de travail toxique ? Si c’est le cas, il arrive un moment où nous devons tous évaluer notre milieu de travail et les gens avec qui nous travaillons que ce soit les collègues toxiques ou un patron toxique, afin de déterminer si cela à des risques qui nuiront à notre cheminement de carrière ou, pire, à notre santé et à notre bien-être.

Si vous décidez de prendre le chemin le plus difficile et de rester sur place, la protection contre un lieu de travail toxique repose carrément sur les épaules de chaque employé. Quel que soit votre niveau ou votre fonction, tout le monde doit veiller l’un sur l’autre en évitant les quelques mauvaises personnes qui peuvent nuire.

milieu-travail-toxiqueDans son livre, Eye of the Storm : Comment des leaders conscients peuvent transformer des milieux de travail chaotiques, Ray Williams décrit les caractéristiques des milieux de travail toxiques et le rôle que les leaders dysfonctionnels jouent dans leur création. Comme il l’écrit dans Psychology Today, les milieux de travail toxiques se manifesteront de sept façons :

1. Toujours le bâton et jamais la carotte

La direction se concentre uniquement sur ce que les employés font de mal ou corrigent les problèmes, et donne rarement une rétroaction positive sur ce qui va bien. Ou surtout des carottes pour les plus performants, des bâtons pour le reste.

2. La bureaucratie rampante

Il y a trop de niveaux d’approbation et de gestion pour faire avancer les choses et un accent particulier sur la microgestion des employés.

3. L’obsession du résultat

Les profits, le dépassement de la concurrence et la réduction des coûts sont uniquement axés sur les profits, sans tenir compte des autres résultats que l’aspect financier.

4. L’intimidation règne en maître

La direction intimide les employés ou tolère l’intimidation lorsque certaines personnes toxiques du bureau intimident leurs collègues.

5. Perte du contact humain

Les gens sont considérés comme des objets ou des dépenses plutôt que comme des biens, et on se soucie peu de leur bonheur ou de leur bien-être. Il y a aussi peu de preuves de la compassion et de l’empathie des dirigeants à l’égard des employés. Par conséquent, vous serez confronté à des niveaux élevés de stress, de roulement de personnel, d’absentéisme et d’épuisement professionnel.

6. Concurrence interne

Les employés doivent livrer concurrence à l’interne, ce qui est appliqué par un système d’évaluation du rendement qui met l’accent sur le rendement individuel plutôt que sur le rendement de l’équipe.

7. Pas de préoccupation pour l’équilibre entre le travail et la vie personnelle

La vie personnelle ou familiale des gens doit être sacrifiée pour le travail ; la surcharge de travail ou le bourreau de travail se manifeste souvent par des semaines de travail de plus de 50 heures, peu ou pas de vacances et une disponibilité 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 pour la communication au travail. Il y a peu ou pas d’engagement à faire des contributions à la communauté, à des causes valables ou à faire du monde un endroit meilleur.

Comment mettre fin à la toxicité du lieu de travail ?

Un bon point de départ consiste à s’assurer que tous les employés prennent le pouls de l’organisation pour s’assurer qu’on s’occupe des gens afin qu’ils puissent faire leur meilleur travail et que la peur est évacuée régulièrement du lieu de travail.

Lorsque les comportements toxiques persistent, voici quelques stratégies à envisager :

  • Mener un sondage sur la culture ou l’engagement des employés qui porte sur le milieu de travail et sur le rendement ou le leadership de la direction. Si c’est le problème, les RH doivent intervenir et jouer un rôle dans l’évaluation de la santé organisationnelle.
  • Demandez à des gestionnaires des RH et à des gestionnaires bien intentionnés de mener des entrevues afin d’empêcher les bonnes personnes de partir.
  • Pour éliminer les employés toxiques, incluez des comportements comme le « respect », le « travail d’équipe » et « l’encouragement » dans votre planification du rendement, puis mesurez-les.
  • Investir dans le coaching des managers et du personnel.
  • Lorsque vous avez affaire à une collègue toxique faites appel à une tierce partie pour documenter les réunions afin de vous protéger des drames.
  • Chaque employé doit apprendre l’importance de fixer des limites. Définir ce qui est un comportement acceptable et ce qui ne l’est pas, puis communiquer avec assurance avec des limites appropriées.
  • Exposez le problème en faisant la promotion d’une culture saine et en vivant des valeurs communes afin d’éliminer les ragots, l’intimidation, le sabotage, le manque de respect et l’insubordination. Plus le groupe est nombreux à faire campagne contre les comportements toxiques, mieux il sera éradiqué.
  • Vous pouvez également faire appel à une commission spécialisée dans le domaine du bien-être au travail.

Source : https://www.inc.com/marcel-schwantes/7-sure-signs-that-your-workplace-is-toxic.html

Comment choisir un psychologue en cas de harcèlement au travail ?

Quand un thérapeute est nécessaire….. vous pouvez hésiter entre un psychologue ou un psychiatre. Vous devez aussi trouver le bon praticien. Explications !

Différences entre psychiatrie et psychologie

Comme les psychologues et les psychiatres travaillent souvent ensemble pour le bien-être du client, leurs descriptions de travail se chevauchent. Cependant, il existe plusieurs différences cruciales entre un psychologue et un psychiatre, la plus critique étant la nature du traitement au sein des deux professions. Notez, et c’est important, qu’ils sont tout deux tenus au secret professionnel.

Psychologie et traitement psychiatrique

Parce que les psychiatres sont des médecins formés, ils peuvent prescrire des médicaments, et ils passent une grande partie de leur temps avec leurs patients à gérer les médicaments dans le cadre de leur traitement.

Les psychologues se concentrent largement sur la psychothérapie et le traitement de la souffrance émotionnelle et mentale chez les patients présentant une intervention comportementale. Les psychologues sont également qualifiés pour effectuer des tests psychologiques, ce qui est essentiel pour évaluer l’état mental d’une personne et déterminer le traitement le plus efficace.

Formation des psychologues et des psychiatres

Les psychiatres fréquentent l’école de médecine et sont formés en médecine générale. Après avoir obtenu leur diplôme de médecine, ils font quatre ans de résidence en psychiatrie.

Les psychologues doivent obtenir un master en psychologie lors de leur formation universitaire. Tout au long de leur formation, les psychologues étudient le développement de la personnalité, l’histoire des problèmes psychologiques et la science de la recherche psychologique.

Psychologie contre psychiatrie dans la pratique

Les domaines de la psychologie et de la psychiatrie sont tous deux essentiels à la recherche et au développement de traitements pour améliorer la santé mentale et émotionnelle. Au-delà des différences, les psychologues et les psychiatres partagent un objectif commun : aider les gens à se sentir mieux.

Les psychologues qui se spécialisent dans la psychothérapie et d’autres formes de traitement psychologique sont des professionnels hautement qualifiés ayant une expertise dans les domaines :

  • du comportement humain,
  • de l’évaluation de la santé mentale,
  • du diagnostic,
  • du traitement,
  • du changement de comportement.

Les psychologues travaillent avec les patients pour changer leurs sentiments et leurs attitudes et les aider à développer des modèles de comportement plus sains et plus efficaces.

choisir-psychologue-harclementLes psychologues appliquent des procédures validées scientifiquement pour aider les gens à changer leurs pensées, leurs émotions et leurs comportements. La psychothérapie est un effort de collaboration entre un individu et un psychologue. Il fournit un environnement de soutien pour parler ouvertement et confidentiellement des préoccupations et des sentiments. Les psychologues considèrent que le maintien de votre confidentialité est extrêmement important et répondront à vos questions concernant les rares cas où des renseignements confidentiels doivent être partagés.

Dans un premier temps, vous pouvez consulter un psychologue afin de voir comme il peut vous accompagner vers un mieux être. Sachez que si vous vous rendez chez un psychiatre il y a de grandes chances qu’ils vous mette sous médication et il va aussi vous demander de consulter un psychologue.

Comment choisir un psychologue ?

Pour trouver un psychologue, vous pouvez :

  • demander conseil à votre médecin ou un autre professionnel de la santé,
  • demandez à votre famille et à vos amis bien que parfois cela soit délicat,
  • effectuer des recherches sur Internet.

Ce dont il faut tenir compte au moment de faire le choix

Les psychologues et les clients travaillent ensemble. Une symbiose entre les deux est importante. La plupart des psychologues s’entendent pour dire qu’un facteur important pour déterminer s’il faut ou non travailler avec un psychologue en particulier, une fois que les titres de compétence et les compétences de ce psychologue sont établis, est votre niveau d’aisance personnelle avec ce psychologue. Une bonne relation avec votre psychologue est essentielle. Choisissez une personne avec qui vous vous sentez à l’aise et à l’aise.

Questions à poser

  • Êtes-vous un psychologue agréé ? Depuis combien d’années pratiquez-vous la psychologie ?
  • Je me suis sentie : anxieux, tendu, déprimé, j’éprouve un certain mal être, de la souffrance psychique, etc.) et j’ai des problèmes au travail. Quelle expérience avez-vous en matière d’aide aux personnes aux prises avec ce genre de problèmes ?
  • Quels sont vos domaines d’expertise – par exemple, travailler avec en matière de conflit aux travail et de harcèlement moral ou sexuel au travail ?
  • Quels types de traitements utilisez-vous, et ont-ils fait la preuve de leur efficacité pour traiter mon type de problème ou de problème ?
  • Quels sont vos honoraires ? (Les frais sont habituellement basés sur une séance de 45 minutes à 50 minutes.)
  • Quelles types de thérapie pratiquez-vous hypnose, EMDR, ..

Qu’est-ce que l’EMDR ?

Selon l’EMDR Institute, l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) est un « traitement psychothérapeutique conçu à l’origine pour soulager la détresse associée aux souvenirs traumatiques ». Bien que l’EMDR implique des discussions, le thérapeute EMDR se concentre sur la stimulation de vos yeux avec des balanciers ou en bougeant le doigt d’avant en arrière. Fondamentalement, en faisant appel aux cinq sens, l’EMDR est censé modifier la façon dont votre cerveau traite et stocke les traumatismes, ce qui rend la mémoire douloureuse moins douloureuse. Bien qu’il s’agisse d’une nouvelle option thérapeutique et d’une sorte de thérapie déroutante, une étude réalisée en 2014 a révélé que l’EMDR était plus efficace que la thérapie cognitivo- comportementale régulière pour traiter les personnes souffrant de traumatisme.

2 Musique et Gong Thérapie

En situation de harcèlement, est-ce que le fait de voir un psychologue m’aidera ?

Si vous subissez un harcèlement, vous devez pensez a prendre contact avec un psychothérapeute. Certaines formes de psychothérapie peuvent réduire efficacement les effets de l’harcèlement moral la dépression, l’anxiété et les symptômes connexes comme la douleur, la fatigue et les nausées. La recherche appuie de plus en plus l’idée que la santé émotionnelle et la santé physique sont étroitement liées et que le fait de consulter un psychologue peut améliorer la santé globale d’une personne.

Il existe des preuves convaincantes que la plupart des personnes qui ont au moins plusieurs séances avec un psychologue sont beaucoup mieux loties que les personnes ayant des difficultés émotionnelles qui ne sont pas traitées. Une étude importante a montré que 50 % des patients s’amélioraient sensiblement après huit séances, tandis que 75 % des personnes en traitement s’amélioraient au bout de six mois.

Ce qui est utiles, c’est que vous pourrez avoir un retour sur la situation que vous vivez quotidiennement. La personne harcelée, en vient toujours à un moment ou un autre, à se poser la question de savoir si ce n’est pas elle qui est à l’origine des problèmes. La perte de confiance en soi est souvent la résultante des situations de harcèlement et de violences psychologiques.

Comment saurai-je si la thérapie fonctionne ?

Au début de la thérapie, vous devriez établir des objectifs clairs avec votre psychologue. Vous essayez peut-être de surmonter les sentiments de désespoir associés à la dépression ou de contrôler une peur qui perturbe votre vie quotidienne. Rappelez-vous que certains objectifs exigent plus de temps que d’autres pour être atteints. Vous et votre psychologue devriez décider à quel moment vous pouvez vous attendre à voir des progrès.

C’est bon signe si vous commencez à ressentir un sentiment de soulagement et d’espoir. Les gens ressentent souvent une grande variété d’émotions pendant la thérapie. Certaines réticences à l’égard de la thérapie peuvent découler de la difficulté qu’éprouvent les gens à discuter d’expériences douloureuses et troublantes. Lorsque vous commencez à ressentir du soulagement ou de l’espoir, cela peut être un signe positif indiquant que vous commencez à explorer vos pensées et votre comportement.

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