Alors que beaucoup ont une vision du métier d’enseignant plutôt négative (congés, peu d’heures prestées, …), une enquête européenne sur le stress au travail des enseignants met en évidence que le métier comporte une part de stress.

Facteurs de stress

Pour ce qui concerne la Belgique deux facteurs de stress ont été mis en évidence par l’enquête :

Les enseignant(e)s de Bulgarie se sentent les plus confiants en ce qui concerne la clarté de leur rôle d’enseignant(e)s, alors que les enseignant(e)s belges, néerlandais(e)s et britanniques ont tous indiqué une valeur faible, ce qui signifie que la clarté de leur rôle est réduite.

L’Allemagne et la Belgique comptaient au nombre des pays dans lesquels les répondant(e)s ont déclaré que la violence physique constituait une préoccupation dans le cadre de leur métier d’enseignant(e)s

Nos voisins français ont eu épinglé la qualité de leur direction :

Les différences dans les réponses sur la «qualité de la direction» étaient très marquées, les enseignant(e)s français(e)s jugeant très mauvaise la qualité de la direction dans leurs écoles.

Les conflits entre vie privée et vie professionnelle et le facteur « signification du travail » ont une influence certaine sur les contraintes.

Conclusions de l’enquête

Dans la présente enquête, il a été constaté que la charge de travail et la surcharge de rôles des enseignant(e)s sont les principaux facteurs de stress. Les résultats montrent que le volume de travail et la multiplication des responsabilités et des rôles constituent les principaux facteurs de stress des enseignant(e)s.

Le facteur qui influe le plus fortement sur le sentiment de satisfaction professionnelle est l’aspect «confiance et équité». L’absence de confiance dans le travail réalisé et une répartition inégale des tâches entre les enseignant(e)s susciteront un sentiment de manque de confiance et d’équité au travail et accroîtront le risque que les enseignant(e)s ne soient pas satisfaits professionnellement.

L’enquête